top of page

LE DEVELOPPEMENT DE SON ART

 

Il progresse beaucoup avec des portraits ou divers croquis effectués uniquement à la mine de plomb, à la sanguine ou à la plume, mais n'ignore pas que seul Paris peut lui offrir de meilleures possibilités pour poursuivre sa formation. Après avoir rempli à Rodez ses obligations militaires, il gagne donc la capitale en 1898 pour y suivre les cours de l'Académie Colarossi et, l'année suivante entrer à l'école des Beaux-Arts de Paris dans l'atelier Cormon où TOULOUSE-LAUTREC avait été précédement élève.Son admiration pour QUENTIN-LATOUR ne cessant de grandir , il essaie l'emploi du pastel pour des portraits dont certains marquent déjà une réussite dans ce domaine.Au cours d'un séjour en Tunisie et dans le sud Algérien en 1902, il découvre des panoramas et en fixe certains sur papier ou sur toile. Deux ans plus tard, un premier voyage en Italie lui révéle ses merveilles artistiques et il le renouvellera avec Eugène VIALA en 1909.En 1905, il installe son atelier au 35 , rue Rousselet à Paris . Celui-ci est fréquenté par maints musiciens et peintres, dont le compositeur Edmond MISSA et Pierre PRINS, l'un des premiers impressionnistes , dont il réalisera plusieurs portraits. Lors de ses passages à Paris, Eugène VIALA devenu un trés fidèle ami ne manque pas également de faire étape dans son atelier . Les oeuvres de Tristan RICHARD commençent à être appreciées dans la capitale et l'un de ses pastels, Le Mendiant du Pont des Arts, est acquis par la ville de Paris. En 1913, il épouse la soeur du peintre Jacques BOULOC .Mais la mobilisation d'août 1914 lui fait retrouver les casernes ruthénoises où l'attendent diverses tâches modestes et souvent bureaucratiques. Heureusement, crayons et papiers ne quittent jamais ses poches pour d'inombrables et rapides croquis quand l'occasion se presente.La fin des hostilités ainsi que des changements dans le domaine artistique ne l'incitent pas à regagner la capitale et nostalgique des hivers connus en Italie, au Caire et en Afrique du Nord, il s'installe sur le Côte d'Azur.D' abord à Juan-les-Pins (1920-1922), puis à Cannes où son vaste atelier, 42, rue d'Antibes, ne tarde pas à acceuillir de nombreux hivernants tant français qu'étrangers. L'expérience acquise auprès de ses deux enfants l'ayant convaincu de la nécessité de limiter au maximum le nombre et la durée des séances de poses pour les enfants, il décide la mise en oeuvre d'une méthode dite "des trois crayons" (fusain, sanguine et quelques touches de pastel) qui n'exigeait du modèle que trois heures environ de relative immobilité. Cette technique necessitant un gros effort de concentration, ses "trois crayons" furent d'autant plus appréciés qu'ils assuraient une parfaite resemblance du jeune modèle.Diverses familles appartenant à la haute aristocratie font appel à ses talents dont la Princesse d'ORLEANS-BRAGANCE,le Prince COLLORADO-MANSFIELD,la Duchesse de VENDOME, le Duc de VILLEROY.....Son goût inné pour la musique et le chant l'amène à rencontrer des artistes lyriques connus venant se produire, durant l'hiver, sur la scène du Casino de Cannes. Admirant ses croquis pris sur le vif, certains d'entre eux lui demandent leur portrait, notamment Riter CIAMPI, Lily PONS, ROGATCHEVSKI, COUSINOU . Quand "la saison" prenait fin, début mai à Cannes et que son atelier était moins fréquenté, Tristan RICHARD le quittait pour s'essayer à l'art du paysage.

© 2023 by EK. Proudly created with Wix.com

  • w-facebook
  • Twitter Clean
  • w-flickr
bottom of page